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Ferrante FERRANTI, photographe, architecte et historien. Il a publié notamment le Musée idéal de Stendhal (éditions Stock), Naples (Imprimerie Nationale), Rome, puis Florence (Editions Philippe Rey), avec des textes de Dominique Fernandez. En cinq conférences qui suivront l’ordre de narration stendhalienne, il illustrera les lieux visités et les œuvres aimées de l’écrivain romantique, en les éclairant de ses propres expériences et passions.
Cycle Stendhal et les villes italiennes
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FLORENCE, NAPLES, ROME, BOLOGNE, MILAN cinq villes italiennes sur les pas de Stendhal . Henry Beyle (1783-1842), voua une passion à l’Italie. Il prend le pseudonyme de Stendhal lorsqu’il publie, en 1826, la troisième édition de son récit Rome, Naples et Florence , où il est également question de Milan et de Bologne, l’auteur agrémente ses descriptions de ces villes italiennes, arpentées en 1817, d’anecdotes romanesques. Ce voyage entre réalité et imaginaire - Stendhal évoque certains lieux où il n’est en réalité jamais allé – s’attache principalement à la sensibilité et aux mœurs de la péninsule.
3 ateliers de3 heures :
Introduction à l’Italie, Florence, Rome,Naples, Bologne et Milan
Cycle l’œil instruit
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A l'ère de la photographie numérique, où les images se révèlent et défilent sans nous laisser le temps de les imprimer dans nos imaginaires, il est important d'inscrire la pratique d'un art « récent » dans le contexte élargi de l'histoire des arts.
A la différence de la peinture, la photographie, par sa performance technique et par essence, est d'emblée apparue comme le moyen de capturer le temps. Cependant, dès son avènement en 1839, on a perçu son pouvoir narratif (avec « l'autoportrait en noyé » de Bayard par exemple).
Aujourd'hui, plus que toute autre forme d'expression, l'image donne des clés du monde contemporain. La photographie n'est-elle qu'une représentation objective du réel ? Le photographe est avant tout écrivain (il écrit avec la lumière). Il est aussi le témoin, passif s'il joue avec le hasard, actif s'il crée ses propres mises en scène, de l'histoire ; à la fois objectif et subjectif, réaliste et poétique.
Entrer dans le musée imaginaire de Ferrante Ferranti, c'est se promener dans un monde de correspondances, dans lequel une photographie se fait le miroir d'une autre, proche ou lointaine, et l'écho d'une œuvre picturale, littéraire ou encore musicale.
Pour que notre oeil embrasse l'image, pour que notre mémoire s'en empare, Ferrante Ferranti nous invite à prendre le temps de la regarder, à la lire jusque dans ses détails. Il nous incite à interroger son contexte de prise de vue, sans l'y enfermer, et nous apprend à observer les différents éléments qui la composent pour mieux la voir. Enrichie d'un éclairage historique et technique, sa lecture nous guide progressivement de la découverte de l'image à son analyse.
Le regard du lecteur se fortifie, son œil s'instruit et il entend résonner des images qu’il pouvait croire jusqu'alors silencieuses.
La démarche pédagogique visera à accompagner les participants à la lecture d'images.
Cet atelier permettra d'appréhender quelques outils techniques, afin d'assimiler le langage photographique et l'analyse des images.
Au fil des séances, le participant sera initié aux grandes étapes de l'histoire de la photographie, de façon thématique et non chronologique, à partir de l'étude des notions de contexte, de reportage, de regard sur l'autre/regard sur soi, de mémoire, etc.
3 ateliers de 3 heures
Première lecture - Traduction du réel.
Temps – Distance - Lumière.
Regard sur l’autre, regard sur soi.
Mise en scène - effets photographiques.
Pouvoir de la photographie.
Dates :
Les 8 et/ou 9 février 2019
Les 8 et/ou 9 mars 2019
Les 3 et/ou 4 mai
Horaires et lieux et PAF nous écrire : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.